La collection PIKA GRAPHIC nous fait découvrir parfois de vrais petits bijoux. Et « Le Pacte de la Mer » en fait partie.

SHINSOBAN KAIKISEN © Kon'stone, Inc.

Résumé : Dans le village de pêcheurs d'Amidé, on raconte qu'autrefois, un pacte fut scellé entre un prêtre shintô et une sirène. Ainsi, en échange de la protection d'un œuf, une pêche abondante et une mer clémente assurent la prospérité de la ville.

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Cette légende s'est répandue et attire médias et promoteurs. Yôsuké, benjamin du clan des prêtres shintô, doute quant à lui, de l'existence de la créature, jusqu'au jour où tout s'emballe : un magna de l'immobilier en passe de bétonner la côte avec la bénédiction du père de Yôsuke, prend possession de l'œuf.

« Un pacte avec la nature »
Au Japon, le respect inspiré par les éléments naturels rime souvent avec tradition puisque la religion shintô est censée assurer une bonne relation entre la nature et les intérêts humains. Or, depuis les années 1970, un nouveau débat a pris place au sein de la société japonaise : le développement du pays doit-il se faire au détriment de la tradition ? « Le Pacte de la Mer » se veut illustrer de façon sobre et pourtant très forte cette tension entre modernité et tradition ; le jeune héro Yosûké étant le symbole d'une nouvelle génération qui cherche sa place dans ce système où parent et grands-parents s'opposent.

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Si vous connaissiez les sirènes, comme de magnifiques créatures, vous ensorcelant par leur voix. Bien loin de la petite sirène des contes de Perrault, ou d'un personnage fragile et enchanteresse, la mythologie japonaise a elle aussi sa version de la sirène.
Appelées « ningyo », ces créatures marines sont mi-homme, mi-singe et mi-poisson. Veritables gardiennes des fonds marins, elles sont considérées intouchable, et synonyme de malchance pour qui leur fait du mal ou si l'une d'entre elles vient à perir.

Cette histoire emprunt de poésie, de sensibilité mais aussi d'engagement nous rappelle que nous devons beaucoup à la nature, et que nous devons tout faire pour la protéger et vivre en harmonie avec toutes ses richesses qu'elle nous offre sans rien demander en retour si ce n'est la respecter.

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« Satoshi Kon, mort trop jeune, était le parfait lien entre Miyazaki et Otomo » Jean-Pierre Dionnet

« Le Pacte de la mer » est la première histoire longue de Satoshi Kon publié en 1990 dans un magazine (Young Magazine).

En 1997, il réalise « Perfect Blue », son premier long-métrage. Ses œuvres suivantes, « Millennium Actress », « Tokyo Godfathers », « Paranoie Agent », « Paprika », feront de lui au Japon comme à l'étranger, l'un des grands noms de l'Animation.
Satoshi Kon, nous quittera malheuresement à l'âge de 46 ans, alors qu'il supervisait son nouveau film, « Yume Miru Kikai ».

Dans une édition grand format, ce one-shot vous emportera, vous révoltera puis vous apaisera.

LE PACTE DE LA MER
Dessin et Scenario : Satoshi Kon
Collection : Pika Graphic
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