Asuma est un jeune adolescent à la sexualité débordante... Véritablement obsédé par la gente féminine, Asuma n'a qu'un objectif : Peloter les filles.

Un objectif très compliqué étant donné que sa réputation le précède. Cependant Asuma a beau tout avoir du parfait goujat, il n'en reste pas moins un homme avec des sentiments. Et lorsque les filles de l'école privé de la région se baladent dans la ville, Asuma voit son petit cœur fondre pour l'une d'entre elles.

La vie de notre jeune héros va basculer lorsqu'il va recevoir une lettre des plus étrange. Asuma est invité à rentrer dans cette école privée réservée aux jeunes filles ! Une aubaine pour ce pervers, me direz-vous. Mais Asuma ne se doute pas un seul instant du destin qui l'attend et de la veritable raison de cette « invitation ». En effet, dans le monde dépeint par Kaijin Reijoh, les monstres existent, et ont pour habitude d'attaquer des innocents.

Mais le pire dans tout cela, c'est quZ les monstres de ce monde ne sont autres que des humains dont les pulsions, les idées noires, ont pris le dessus sur l'humanité de la personne. Et les filles de cette école sont le seul rempart face à ces monstruosités.

Pour ce faire, les jeunes filles utilisent des reliques particulières, des armes appartenant à d'anciens « monstres ». Et là ou Kaijin Reijoh nous étonne, c'est dans le traitement des reliques. Trois jeunes filles sont mises en avant dans le premier tome, et leurs reliques ne sont autres que celles (quelques peu modifiées pour questions de droits d'auteurs?) de Jason, Freddy et Leatherface des sagas Vendredi 13, Les griffes de la nuit et massacre à la tronçonneuse.

Mais le manga possède une autre particularité. Vous aurez sans doute noté la présence d'un certain fan service dans le début de cette review ? Et pour cause, Asuma va avoir un rôle à jouer essentiel, car les jeunes filles utilisant ces reliques prennent le risque de voir le monstre des reliques prendre le dessus sur leur conscience. Et sans rien vous spoiler, Asuma va devoir mettre la main à la patte pour éviter que ce drame arrive et ne dégénère.

Véritable mixte entre shonen, seinen, et délire (faussement) érotique, Kaijin Reijoh navigue sur plusieurs thèmes en y allant à fond. Les scènes de combats sont des plus percutantes et gores (logique, vu les oeuvres passés du mangaka), et instantanément décompressées par un fan service et un sens de l'humour potache toujours à propos.

Kaijin Reijoh à tout du manga pour otaku rêvé, les références foisonnent et n'empêchent jamais une certaine qualité d'écriture. A l'heure où les mangas ont tendances à parfois tourner en rond ou à ne pas aller à fond dans le délire qu'ils proposent, Kaijin Reijoh est une véritable réussite qu'il faut à tout pris lire même par curiosité … Il y a fort à parier que son public s'y retrouvera en un instant et ne lâchera plus le tome jusqu'à la dernière page !

KAIJIN REIJOH
Auteur : Tetsuya Tashiro
Genre : Seinen
Actuellement 4 tomes
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Disponible chez Kurokawa