La collection DC Black Label, nous offre ici avec « Harleen » une relecture sombre, tragique et noir de la relation entre le Joker et Harley Quinn.


Résumé : Après des études mouvementées qui ont entamé sa confiance en elle, la jeune psychologue Harleen Quinzel pense enfin avoir décroché le poste de ses rêves en étant embauchée à l'Asile d'Arkham afin d'apporter son soutien et son expertise aux plus grands criminels de Gotham. Mais il est un être au sein de cet asile qui va à la fois faire chavirer son esprit et son coeur : le Joker ! Petit à Petit, Harleen va se laisser séduire puis sombrer dans une abîme de folie, perdant à tout jamais son innocence et ses illusions.

Le personnage d'Harley Quinn est surement un personnage aussi complexe que le Joker qui évolue entre le bien et le mal tout au long des nombreux auteurs et dessinateur. Créée par Bruce Timm et Paul Dini (Retrouvez notre interview de Paul Dini), Harley Quinn n'est pas simplement l'harlequin du Joker, mais bien plus que cela, elle est la seule qui peut le sauver, enfin c'est ce qu'elle pensait, et c'est surement ce qui l'a perdu.

Harleen Quinn part d'une bonne intention, elle souhaite prouver qu'il y a de l'espoir que l'on peut sauver ces sociapathes, qui, selon sa théorie, a un moment de leur vie ont dû abandonner leur empathie dans le seul but de survivre. Et si on pouvait leur faire retrouver cette part d'humanité perdue ? Soutenue par la fondation Wayne et un Batman qui voit en son projet un moyen de sauver Gotham (toujours hanté par la mort tragique de ses parents), elle va donc obtenir les fonds et le laissez-passer pour l'asile d'Arkham et ses « patients », les super-vilains : Killer Croc, Dr Frost, Pingouin, Poison Ivy … sans oublier le Joker.
Mais sa première rencontre avec le Joker dans les rues de Gotham l'a troublée. Pourquoi l'a-t-il épargnée ?

Si la part de bienveillance de Harleen est en accord avec le Justicier noir, elle est peut-être le seule à pouvoir sauver le Joker, SI le Joker est récupérable et SI il lui en donne l'occasion avant qu'elle même ne se perde et qu'il ne fasse ressortir son coté obscur sous les traits de Harley Quinn.

Cette histoire, c'est aussi l'occasion d'une rencontre avec le procureur Dent qui deviendra Double Face cédant lui aussi à l'appel de la vengeance de Gotham, mais également celle qui deviendra plus tard sa plus proche confidente Poison Ivy.

Comme le Joker le dit, « Gotham est la ville des monstres, et que tous les gens bien sont des montres déguisés ». Il va ainsi utiliser la bonté de Harleen et son attirance pour lui, contre elle. Mais le Joker serait-il tombé amoureux également ? Si la réponse est un possiblement oui, il n'en reste pas moins un grand manipulateur.

L'écriture, Le dessin et le découpage de Stjepan SEJIC nous plonge dans cette rencontre dangereusement érotique et addictive entre le Joker et Harley. A travers ce récit complet, on revient au source de cette relation, « un récit étouffant et mouvementé dans lequel la plongée du personnage dans la folie est dépeinte de façon détaillé et méthodique, et aboutit à une relation dont on ne ressort pas indemne ».

Une relecture que les papas de Harley, Bruce Tim et Paul Dini peuvent être fière. (Et en bonus une galerie de couverture alternative et des exemples de la méthode de travail très interessante de Stjepan pour l'écriture de Harleen.
Et si vous voulez une autre version de l'enfance plus « Teenager » et moins sombre de notre petite Harley, rendez-vous avec la nouvelle collection Urban Link.

HARLEEN
Dessin et scénario : Stjepan SEJIC
Collection : DC BLACK LABEL
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Disponible chez Urban Comics