En ce moment, la thématique de fin du monde envahit les étagères des libraires. Un évenement apocalyptique, une invasion qui va venir changer le monde tel que nous le connaissons et bien evidemment ce monde sera sauvé par des jeunes adolescents qui se découvrent de nouvelles facultées ou pouvoirs uniques. Pourtant dans toutes ses nouveautés “The END of THE WORLD", un titre plus “normal" dirons-nous, ou plutôt non “fantastique" est arrivé dans nos locaux pour notre plus grand plaisirs.

Ce qui a bien évidemment poussé la curiosité de la lectrice que je suis. Me voici donc avec entre les mains les premiers tomes de “Le couvent des damnées".

Retour au Moyen-Age avec la chasse aux sorcières.

Le manga commence à notre époque, sur les rives du Rhin en Allemagne quand un professeur découvre un mysterieux artefact archéologique : une vierge de fer, mais pas la Sainte Marie, non, celle-ci est … borgne.
L'auteur va alors faire effectuer au lecteur un bon en arrière. Retour à la triste époque de la chasse aux sorcières. Une époque “où les sages femmes innoncentes pouvaient etre accuses de sorcellerie".

Ce titre nous plonge donc dans la periode de l'inquisition, où l'on va suivre le personnage de Ella. Accusée à tord d'être l'enfant du diable. Abandonnée par ses parents, elle sera alors recueillie par Angelika Kollwitz.
Angelika etait avant une sage-femme. Elle s'occupe maintenant de preparer des potions et medicaments pour guérir les gens.

“A cette époque, les guérisseurs populaires comme elle étaient craints et persecutés, leur savoir étant fréquemment vu comme la sorcellerie."

Malheuresement, Angelika sera accusée de sorcellerie et condamnée aux bûcher par Madame Edelgard, la grande maîtresse de l'ordre du Claustrum !

Ella finira ainsi par atterrir au Monastère de Claustrum, le seul couvent au monde à accueillir les filles de sorcières.
Mais ce monastère semble cacher bien des choses, sous les orders de l'étrange Madame Edelgard que tous semblent vénérer et craindre. Face à la violence de cette organisation, Ella n'est pas prête à se laisser faire et n'aura pour seul but que de survivre pour venger Angelika. Mais pour cela elle devra approcher la grande Adelgard.

Commence alors pour Ella une lutte de tous les jours pour ne pas se laisser emporter et surtout “lobotomiser" par l'ordre de Claustrum.

Bienvenue dans la période de l'inquisition, ce moment où la science est vu comme de la sorcellerie, où l'eglise s'impose combattant l'hérésie et se montrant souvent cruelle et sans pitié dans ses sentences.
Ella a la determination et murit sa vengeance, luttant sans cesse contre le lavage de cerveau que tente d'imposer ce couvent des horreurs. Allié ou ennemi ? Les doûte ne cesseront d'accompagner notre jeune heroine en colère.

“Je ne sais pas comment cette histoire va finir, mais je suis prête à suivre l'héroïne jusqu'au bout"
Cette phrase n'est pas de moi, mais bien de Hiromu Arakawa, l'auteur de la série culte “FullMetal Alchimist", concernant “Le couvent des damnées".

"Le Couvent des damnées est une oeuvre puissante qui brûle d'une chaleur glaciale (sans doute le caractère de l'auteure)! Déjà un classique" Masami Yuki (Tetsuwan Birdy, Hakubo no Chronicle).

"Cette dureté froide et brûlante à la fois, ce poids, ce goût du sang... La plume de Minoru Takeyoshi semble faite d'acier. Mais sa fureur sait aussi laisser la place à des moments de douceur qui nous plongent l'âme de personnages regardant la lumière sans ciller. Peut-être parce que l'auteure a su donner à son récit une fluidité qui paraît naturelle mais cache un énorme travail sous son apparente simplicité. J'en frisonne d'admiration." Yû Itô (Shut Hell, Imperial Guards).

Un conseil, ne manquez pas cette très bonne série et surtout le personage d'Ella dans cette periode trouble. Jusqu'où sera-t-elle prête à aller ?

Le couvent des damnées T01
Auteur : Minoru Takeyoshi
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aux éditions Glénat